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comme un magazine… accueil cv bienvenue sur mon blog 17 09 2009 ici, vous trouverez quelques exemples de mes réalisations écrites pour ds, cause célèbre, restonsenforme.com, bellepourtoujours.com ou encore des travaux personnels. envie de jeter un œil à mon parcours? cliquez simplement sur l’onglet cv. j’espère que vous prendrez plaisir à me lire… commentaires : aucun commentaire » catégories : non classé monique berebbi : la vie photographie 3 09 2011 on pourrait penser que monique berebbi est une vieille dame parisienne comme beaucoup d’autres : un peu voutée, peut être veuve, – on ne la voit jamais accompagnée d’un monsieur -certainement grand-mère, femme au foyer depuis toujours et experte en tartes, confitures et poulet rôti du dimanche. mais ces déductions seraient trop faciles et elle ne l’est pas, justement , monique. car mme berebbi est une vieille dame à fort caractère, à l’opposé du cliché de la mamie gâteau, et même un peu rebelle. du genre qui n’a pas suivi la route qui était destinée aux filles de son époque et n’est jamais vraiment rentrée dans le moule. et qui, si elle a fait quelques concessions dans sa vie, ne veut plus en faire aucune aujourd’hui. monique berrebi mène sa vie comme elle l’entend, avec fougue et vitalité. et pas question de lui casser les pieds avec des notions comme le repos, la famille ou la retraite. la retraite justement, parlons-en. car monique la savoure avec bonheur. pas parce qu’elle ne travaille plus dans son laboratoire de villejuif où elle était directeur de recherche au cnrs et que désormais elle se lève quand elle veut et peut arroser ses géraniums en plein après-midi. mon dieu, non ! mais parce qu’elle peut enfin consacrer tout son temps à sa passion : la photographie. oui, cette petite dame qui file tête baissée avec l’air de ne pas y toucher est une photographe aguerrie, que le temps n’a pas lassée de son nikon et qui capture avec plaisir les corps nus et tatoués des jeunes gens, comme les fleurs des jardins du moyen-age à cluny. « grâce à la photographie, j’ai réussi une retraite passionnante. je me définis vraiment comme une photographe. c’est un deuxième métier, un truc que j’ai réussi, une vraie reconversion car moi, j’ai préparé ma retraite en pensant à la photo » dit-elle, en expliquant que ce n’est pas seulement un loisirs. « j’expose depuis 2000 et régulièrement. mon fil conducteur ce sont les fleurs : les vraies, celles des jardins, mais aussi les femmes fleurs, les dos maquillés de fleurs, les kimonos fleuris, les tatouages végétaux. c’est très esthétique et ça me plait ». c’est à se demander pourquoi monique berebbi a choisi un parcours scientifique -la recherche en biologie- et non pas une voie artistique, elle qui semble tant portée par la création et le goût du beau. « oh, c’est très simple. jeune, je voulais faire des études artistiques mais mes parents étaient contre car j’aurais dû quitter marseille, où j’ai grandi. ils n’avaient pas les moyens de me payer un appartement ailleurs. puis surtout, à l’époque, une fille devenait institutrice ou se mariait. comme ces deux destinées étaient inenvisageables pour moi et que j’étais très bonne en biologie, j’ai intégré la fac de sciences de marseille. j’ai fini docteur ès sciences avant de rentrer au cnrs en 1969 où j’ai toujours travaillé. » et quand on la félicite pour sa belle carrière, elle ajoute « oui, mais on ne peut pas tout réussir. j’ai toujours un peu regretté de ne pas avoir suivi une filière artistique. j’avais une grande sensibilité dans ce domaine et j’aurais aimé pouvoir m’exprimer davantage. » déjà décidée et passionnée, ça ne l’a pas empêchée, dès l’âge de 13 ans, de photographier les paysages qui l’entourait quand elle a reçu de ses parents son premier appareil photo , « une boite ». puis l’appareil, désormais un olympus, est devenu son compagnon de voyages, notamment lors de virées en voiture à cannes où elle aimait photographier la ville et la mer. « j’ai toujours fait des photos en parallèle de mes études, puis de mon travail, dès que j’avais du temps libre. je pense que j’étais douée, j’avais l’œil. j’ai appris seule mais mon métier de scientifique m’a certainement aidée en me familiarisant aux laboratoires et en m’apportant précision et méthode. » mais la technique, elle a quand même voulu l’apprendre un peu à son arrivée à paris, en 1988, en s’inscrivant à un club photo. « ça ne m’a pas plu il n’y avait que des vieux grabataires. » alors quand ses collègues lui demande une expo dans le cadre du cnrs elle n’hésite pas, exhibe ses photos de jardins du moyen-age et monte elle même, dans la foulée, le club photo du cnrs de villejuif. « je marche à l’instinct, je fais comme je le sens, j’essaie et ça fonctionne très bien. mais j’ai eu la chance de croiser le chemin d’un photographe qui a un labo à paris et qui m’a initiée au travail à l’argentique en noir et blanc. il m’a montré les rudiments puis je me suis débrouillée seule. j’ai appris à développer mais j’ai peur de louper et de gâcher mes films. donc je le fais faire mais par contre, je tire et procède aux agrandissements. ça, si je le rate, je peux le recommencer. » ses photos, presque toujours en noir en blanc, racontent des histoires romantiques et imaginaires à travers le corps de jeunes gens qu’elle rencontre souvent par hasard. ils se prêtent volontiers à poser dévêtus, et quelquefois nus, devant l’objectif de cette atypique vieille dame.« mais je fais aussi des photos de mer. d’ailleurs ce sont des exceptions car ,sinon, toutes mes photos sont prises en intérieur », de chez elle, plus précisément. dans le petit salon de son appartement du 11ème arrondissement, elle installe un studio et photographie, avec lampe flash ou lumière naturelle, une femme devant la fenêtre se servant une tasse de thé, un dos nu baigné d’une longue chevelure, une femme en mouvement recouverte d’un long voile blanc qui dévoile plus qu’il ne cache, des jambes tatouées, une geisha alanguie… « j’ai beaucoup d’imagination, alors pour trouver un thème, je me laisse porter. mais ensuite, je le travaille beaucoup, je fais des dossiers avec de la documentation et je m’en imprègne. » elle a le talent de donner à ses tirages un cachet vintage qui les sort du temps et laisse flotter un délicieux sentiment de nostalgie. « je suis très influencée par la peinture et le style des années 20, comme mucha par exemple. ça m’inspire et j’ai beaucoup travaillé là dessus.» monique berebbi, ne s’est pas mariée, n’a pas eu d’enfant, mais a rempli sa vie avec son métier et sa passion, devenue aujourd’hui sa profession, son univers. « la photographie, c’est toute une vie, c’est la vie de quelqu’un. c’est plus qu’un peintre qui regarde ce qu’il a en face et le reproduit. la photo, c’est plus que ça, ce n’est pas anodin. » on n’en doute pas, monique, la photographie n’est pas pour vous innocente ; il suffit de voir vos yeux briller à la vue de votre nikon pour comprendre tout ce qu’elle signifie pour vous, madame ! marion balique photo: youri zakovitch commentaires : aucun commentaire » catégories : portraits les hommes vont-ils avaler la pilule? 4 06 2011 imaginez la scène : paris 2013. un couple dort. la femme se réveille en sursaut : « chéri tu as bien pris ta pilule hier soir ? j’ai rêvé que j’étais enceinte. le bébé c’est seulement pour l’année prochaine. » techniquement, cette scène est possible mais s’inscrit-elle dans un avenir réaliste ? la pilule masculine : des femmes en ont rêvé, la recherche l’a créée, les hommes vont-ils l’avaler ? prenons l’avis d’un homme de 34 ans : « une pilule pour homme ! c’est nul comme truc. jamais je la prendrai. c’est un truc de gonzesse la pilule. » visiblement, ce n’est pas gagné… mais nous pouvons contourner le problème car pour l’instant la contraception pour homme ne s’ingère pas mais se porte. qu’ils se rassurent, ça ne se verra pas. nos hommes – enfin les hommes qui auront accepté d’assumer à la place des femmes la responsabilité de la contraception – se promèneront